Le pétrole a connu en 2012 une
hausse de 11% dans un contexte économique mitigé. Les tensions géopolitiques du
Moyen Orient et des pays arabes risquent de peser sur les cours des matières
premières.
Le prix du pétrole a touché un
plus haut au mois du février à 125.52 USD le baril. La hausse est de 8%
sur un mois. Le cours connait un rally haussier depuis quelques mois et tend
vers son plus haut historique touché en juillet 2008 à 148.36 dollars le
baril.
Un deuxième facteur de la flambée
des prix est la croissance économique. Dès qu’on reçoit des bonnes nouvelles
sur le plan économique, les spéculateurs mettent la pression à l’achat et les
cours s’envolent par la suite. La montée des cours du pétrole ont un effet
pervers sur la croissance : le pétrole monte quand on a des bonnes
nouvelles sur le plan macroéconomique et vice-versa, la croissance mondiale est
tassée par des matières premières trop chères. C’est un cercle vicieux duquel
on a du mal à sortir et les bénéficiaires sont principalement le pays membres
de l’OPEC. On assiste de plus en plus à ce scenario : le pétrole a gagné
8% au mois du février et en même temps en France l’indice manufacturier publié
le 01 Mars 2012 est en recul. Cependant l’inflation accélère en Europe à 2.6%,
le dernier chiffre publié.
Les investisseurs intéressés par
la spéculation sur le pétrole vont bénéficier d’un marché très intéressant dans
les mois qui suivent : la tendance est haussière pour les 5-6 mois à venir
et la volatilité devra être au rendez-vous. Les investisseurs sur le pétrole
ont gagné sur les premières deux mois de 2012 un rendement de 11%. Dans ce contexte
volatil, le secteur des matières premières donnera certainement un beau
mouvement aux opérateurs spécialisé sur ce marché.
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